Suzuki Music/Musique Canada: Voici Angelica Cortez, directrice exécutive de la SAA!Le comité Suzuki Music/Musique Canada a eu le plaisir d’accueillir Angelica Cortez, directrice exécutive de la SAA, à notre réunion mensuelle Zoom le jeudi 2 février 2023. On pourrait résumer les discussions en disant que Mme Cortez, représentant la SAA, et le comité SMMC, ont beaucoup appris de chacun! Le sujet principal de la réunion: Qu’implique la création d’une association nationale au sein de la SAA? Si vous n’avez pas encore entendu cette nouvelle, Suzuki Music/Musique Canada (SMMC) sera le nom de notre future association Suzuki canadienne. Le comité de travail, actuellement appelé SMMC, est en train de demander le statut de société et de rédiger les statuts de l’association. Mme Cortez a préparé le terrain pour discuter pourquoi un pays membre de la SAA pourrait désirer une association nationale. (Actuellement, quelques associations nationales existent déjà en Amérique latine: le Mexique, le Pérou, le Chili, l’Équateur et le Brésil). Cependant, il n’existe pas de directives particulières de la SAA énumérant les étapes à suivre pour devenir une association nationale. En outre, Mme Cortez a soulevé deux questions: 1. Quel est l’intérêt d’avoir une association "nationale" canadienne plutôt qu’un ensemble de chapitres provinciaux/territoriaux? Et 2. Qu’est-ce qui le rend viable pour la SAA? Comment pouvons-nous nous assurer qu’une association nationale contribue à la vision plus large de la SAA? Une communication continue entre Mme Cortez et le comité SMMC est essentielle dans ce processus. Pour cette raison, Mme Cortez a proposé d’assister à une réunion sur deux du comité SMMC. Le comité SMMC a été franc en présentant à Mme Cortez certaines perspectives des membres canadiens de la SAA.
Ce sont les premières étapes. Restez à l’écoute; nous sommes toujours heureux d’accueillir de nouveaux professeurs et parents qui souhaitent participer à ce processus historique! Veuillez contacter: suzukimusiccanada@gmail.com Concert en l’honneur de Rosalind O’Keefe et des 50 ans de la méthode Suzuki à VancouverÀ Vancouver, le 29 mai 2022, environ une soixantaine d’élèves de violon et de violoncelle Suzuki, avec leurs professeurs et leurs familles, se sont réunis pour un grand concert afin d’honorer la carrière de la professeure de violon Suzuki Rosalind O’Keefe et pour célébrer plus de cinquante ans de la méthode Suzuki. Ravie d’assister au concert avec sa fille Juliet, Rosalind a reçu des fleurs de la part d’anciens élèves. Pour certains des plus jeunes interprètes qui ont commencé leurs études juste avant ou après l’apparition de la COVID-19, il s’agissait de leur première prestation musicale en personne. L’atmosphère du concert était magique et soulignait pour tous l’importance des concerts devant public pour l’étude de la musique. Rosalind a été initiée à la méthode Suzuki lorsqu’elle a voyagé à Edmonton pour rendre visite à Thomas Rolston, un de ses anciens collègues à la Royal Academy of Music. Pendant sa visite, elle a observé l’enseignement de Yasuko Eastman à de jeunes enfants. De retour à Vancouver en 1970, Rosalind, avec Marian Schreiber, a mis en place un programme Suzuki dans ce qui s’appelait alors la Community Music School of Greater Vancouver, devenue plus tard la Vancouver Academy of Music. Elle a été professeure invitée à des ateliers en Alaska, au Colorado, à Hawaï, au Montana, en Oregon, au Texas, à Washington et au Canada à la Langley Community Music School et à l’Okanagan Summer School of the Arts. Rosalind a pris sa retraite de l’enseignement en 2021 mais la pandémie a empêché tout événement visant à reconnaître ses cinq décennies d’enseignement et de mentorat. Le concert a été organisé par le Vancouver Suzuki Centre, une collaboration de plusieurs professeurs qui combinent leurs étudiants pour offrir des cours de groupe Suzuki. Des professeurs et des élèves de plusieurs écoles et studios de Vancouver ont également participé, notamment l’Arbutus Academy of Music et le VSO School of Music. Nous espérons développer et poursuivre la tradition annuelle d’organiser un ou deux concerts qui invitent et incluent la communauté Suzuki de Vancouver. Notre concert du printemps aura lieu le 28 mai au Mel Lehan Hall. Contactez nickistieda@gmail.com ou markluchkow@fastmail.com pour plus d’informations. Cours de formation Suzuki en ligne: commode, mais à quel prix?Avant la pandémie, les cours de musique en ligne relevaient de la science-fiction. Puis apparaît le logiciel Zoom. La fiction devient réalité. Au début, la qualité du son laissait à désirer. Depuis, le logiciel s’est amélioré, offrant même une fonction spécialement dédiée à la musique. L’une de ses lacunes était l’impossibilité de jouer en même temps que l’élève. Mais les professeurs se sont rapidement adaptés et les cours ont pu se poursuivre plus ou moins normalement pendant la pandémie. La force de ce logiciel est de permettre à divers participants de se réunir, quel que soit leur lieu de résidence. Ceci a révolutionné et démocratisé les cours de formation Suzuki notamment pour ceux qui vivent hors des grands centres. Finis les longs voyages couteux pour se rendre à un institut. Tout peut se faire en ligne. Les participants peuvent observer des leçons préenregistrées ou en direct, recevoir rapidement du matériel de cours, assister à des concerts d’élèves et suivre tous les cours de formation sur l’écran de leur ordinateur. Ils peuvent également interagir entre eux en bavardant ou en se rencontrant sur Zoom. Comme il n’est plus nécessaire de se déplacer, les professeurs en formation ont la possibilité d’offrir leurs cours en dehors des dates des instituts Suzuki de sorte que les cours de formation et les séminaires sont désormais proposés toute l’année. Ceci donne aux intéressés la possibilité de suivre les cours de formation de leurs choix aux dates de leur choix. Cette révolution s’est faite au détriment des instituts Suzuki. Ces instituts comptent sur les revenus générés par la participation d’étudiants à leurs cours de formation Suzuki. Leurs revenus ont diminué rapidement face à la popularité croissante des cours de formation en ligne. Cette concurrence a forcé certains instituts à réduire ou même à annuler des cours, même si ceux-ci étaient offerts dans un format hybride. Le rôle des instituts reste crucial. Ils offrent ce que les cours en ligne ne peuvent jamais offrir: Voir en personne comment les élèves interagissent aux conseils d’un professeur expérimenté. Ceux qui ont connu l’enseignement en ligne pendant la pandémie savent que les cours en ligne ne remplaceront jamais ceux donnés en personne. Dans un institut, on peut se déplacer de classe en classe à la recherche de nouvelles idées. On peut être inspiré, sans la distorsion électronique, par des élèves de tous âges, jouant remarquablement de leur instrument lors de récitals ou durant leurs cours. La liste des avantages est longue. J’ai suivi des cours de formation Suzuki à travers le Canada et les États-Unis pendant de nombreuses années. J’ai étudié avec des professeurs renommés et rencontré de nombreux collègues avec qui j’ai partagé et discuté de nouvelles idées autour d’un café. J’ai vécu des expériences extraordinaires qui ont inspiré mon enseignement jusqu’à ce jour. À mon retour, j’étais impatient de partager ce que j’avais vécu avec mes élèves. Après un cours en ligne, on se retrouve seul dans son bureau. En ligne, on peut apprendre la méthode Suzuki. Dans un institut, on apprend à la vivre. Le violon métis à Guelph (Ontario)Au cours de l’automne 2022, la Suzuki String School of Guelph (SSSG) a accueilli les musiciens métis Alyssa et Danton Delbaere-Sawchuk pour une série d’ateliers de violon métis qui s’est terminée par un spectacle dans le cadre du concert d’hiver annuel de notre école au River Run Centre de Guelph. (Regardez la performance ici: https://youtu.be/sPWVEKtTvng) Alyssa et Danton ont grandi en tant qu’élèves de Suzuki à Traité 1 (Winnipeg, Manitoba) et à Traité 13 (Etobicoke, Ontario). Ils ont fréquenté l’Etobicoke Suzuki School of Music et le Southwestern Ontario Suzuki Institute pendant de nombreuses années, tout comme leurs frères et sœurs. Alyssa a également renoué avec son héritage de violoniste métis grâce à la violoniste torontoise Anne Lederman. Elle a connu son mentor, l’aîné ojibwé Lawrence « Teddy Boy » Houle, qui l’a entraînée, ainsi que ses frères et sœurs, dans un voyage de découverte et d’interprétation du violon métis. Alyssa est également titulaire d’un D.Mus. en musique classique et traditions du violon de l’Université de Montréal. Au cours des ateliers, les professeurs et les élèves ont découvert l’histoire et la culture du peuple métis, ainsi que sa tradition unique de violon et de danse. Tout comme les élèves de Suzuki au cours de leurs premières années de cours d’instrument, les violoneux métis apprennent de leur environnement musical en observant et en écoutant les autres violoneux. Avec le temps, ils assimilent les airs, la façon de jouer de l’instrument et ce style de violon. Dans le cadre de nos ateliers, les participants ont appris à faire du sabotage (en utilisant nos pieds pour imiter le bruit d’un cheval qui court tout en jouant de l’instrument), à jouer des cuillères et de la gigue et, bien sûr, à jouer des airs de violon métis. Ils ont entendu parler de la ceinture métisse, du symbole de l’infini du drapeau métis et de la façon dont on le retrouve même dans la technique d’archet des violoneux métis. Alyssa a déclaré: « Le spectacle était magique. Les élèves ont participé aux ateliers le cœur et les oreilles ouverts. Cela a permis à la magie d’opérer. Voici les outils: l’entendre, le dire et le jouer. » Plus important encore, tout le monde a appris à connaître une culture musicale qui est gentille, sans jugement et qui encourage la créativité et les diverses façons de faire les choses. Alyssa m’a parlé de cet aspect de son enseignement, qui provient de son héritage indigène et de sa formation en communication non violente: « Il s’agit de créer un espace d’invitation sans jugement. C’est comme la philosophie indigène du "ni bien ni mal", en créant un espace inclusif. "Voici une offrande". Il s’agit aussi de la communication non violente telle que décrite dans l’ouvrage d’Oren Jay Sofer "Say What You Mean": être présent, être curieux, être ouvert. » Lorsque j’ai demandé à Alyssa quels étaient ses rêves pour l’avenir, elle a parlé d’éducation et d’accès. Elle aimerait développer une méthode d’enseignement de la musique dans une optique autochtone et métisse. Elle envisage également de travailler avec les communautés pour co-créer un système qui soutient les musiciens indigènes qui souhaitent poursuivre leur art dans un contexte universitaire. La SSSG est très reconnaissante envers un donateur anonyme et le Guelph Community Foundation Musagetes Fund qui ont apporté leur soutien financier à ces ateliers. Annonces du Suzuki Association of OntarioThé SAO le dimanche 4 juin à 14h00Rejoignez-nous pour un après-midi de discussion avec Ed Sprunger! Planter la graine 2023-24Cherchez-vous des moyens d’améliorer votre programme d’éducation des parents qui existe dans votre studio? Est-ce que vous cherchez à lancer un nouveau programme d’éducation des parents pour votre studio? Laissez la SAO vous aider! Cet automne, les familles Suzuki auront l’occasion de participer à une série de quatre événements en ligne. Chaque session aborde différents aspects de la philosophie Suzuki et de l’expérience d’apprentissage Suzuki. Les sessions ne sont pas spécifiques à un instrument et sont ouvertes à toutes les familles et professeurs Suzuki. Session 1 Série d’événements $25 par famille. Des prix réduits sont disponibles pour les groupes de studio de plus de 11 familles. Réservez la date: Le samedi 11 novembre et le dimanche 12 novembre Annonce du Suzuki Music/Musique CanadaSuzuki Music/Musique Canada est heureux d’annoncer que trois formatrices de professeurs canadiens ont été sélectionnées pour faire partie du nouveau comité de formation des professeurs afin d’aider la directrice exécutive Angelica Cortez, sur les questions de formation des professeurs. Il s’agit de: Joanne Martin, alto/violon de Winnipeg MB Kathleen Schoen, flûte à bec/flûte traversière d’Edmonton AB Kelly Williamson, flûte traversière de Cambridge ON. Félicitations! Nous avons hâte d’avoir de vos nouvelles. The Edmonton EndpinsReview-a-thon et concert de loterie pour aider les enfants des pays déchirés par la guerre« The Edmonton Endpins » est le nom de mon groupe de violoncellistes de studio, ici à Edmonton, bien sûr! Cet automne, je devais m’absenter pendant deux semaines. Je voulais donner aux enfants du groupe un objectif de pratique qui leur serait significatif et qui les inspirerait à faire de bonnes révisions pendant mon absence. Chaque enfant s’est fixé comme objectif de jouer, un certain nombre de fois, l’intégralité de son répertoire Suzuki en une semaine. Pour aider aux enfants à faire la collecte de fonds, j’ai préparé un dépliant qui pouvait être distribué à des commanditaires potentiels ou affiché devant les enfants pendant qu’ils jouaient à un marché agricole s’ils avaient de la difficulté à trouver des commanditaires. Elle détaille le répertoire de chaque personne et indique leur objectif (par exemple, 10 fois en une semaine). Pour s’assurer que la révision serait significative, le samedi suivant mon retour, nous avons organisé deux petits concerts de loterie intimes. Pour que cela soit moins intimidant, ces concerts ont eu lieu dans mon studio. Tous leurs répertoires déclarés étaient dans un sac dont ils sortaient un morceau et qu’ils jouaient avec un accompagnateur. |
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